Et les faons sur la colline

 




Ô toi, terre du soir,
voici l´heure du loup,
qui pour toi se joue
du rouge et du noir.

Beauté divine,
La nuit s'avance
et j'y vois la danse
des ombres sibyllines.

Quand dans l'oeil de ce jour
l'horizon se referme,
dans le ciel je savoure
cette pourpre lanterne.

Quand la terre ancre le soir,
Oui, ce n'est pas la savane
et sa faune qui se dessinent,
mais des âmes qui se pavanent,
et les faons sur la colline.

(Photo que j'ai prise dans les champs au nord de St Quentin, Aisne)

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