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  Bonjour, Bienvenue à vous sur mon site de poésie. Photographe amateur je suis venu à la poésie  par le biais de la photo en commentant sous forme de poèmes  une sélection de mes meilleurs photographies.   Vous pouvez retrouver ci-après mes poèmes. Cela me ferait très plaisir que vous laissiez des commentaires. J'ai également écrit quelques textes courts, essais et vous propose le lien de cet autre blog. petiteshistoirescourtes.blogspot.com Francis Friedlander

M'en allant promener

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   J'ai suivi au fil de l'eau ton chant d'éclabousse  Je voulais te rattraper joueuse sinueuse  parfois je m'éloignais mais c'est toi qui me retrouvais  tu glissais sur des pierres ardoise où se dessinait des mousses opalines  dis-moi que tu aimerais encore qu'à ta rive mes lèvres se posent sur ta nudité de fraîcheur et transparence  que mes lèvres épousent tes murmures qui scintillent et se mêlent à ceux du vent  il y a longtemps que je t'aime jamais je ne t'oublierai

Faux

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  (photo que j'ai prise dans la forêt de Verzy, parc régional de la montagne de Reims)   Il me reviens en mémoire Un hêtre solitaire et tortillard. Un arbre aux formes bizarres Qui m'apparut dans le brouillard. Élevé au secret d'une abbaye Nommé gardien des Faux de Verzy. Ses dernières feuilles vibrantes avant la nuit. Ses branches qui disaient non, Ses branches qui disaient oui. Il s'agitait laissant ce message En sémaphores signaux de vie, À tout les enfants de passage Qui au fond de nous ont ressurgi. Que vous soyez sages ou petits Tordu ou tout droit comme un i. Parlez vrai ou parlez faux, Mais, jamais aux êtres ne soyez soumis.

Sous le vent tiédi de septembre

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  Il a mis de la couleur sur le bord de la rivière, sur un vieux bout de ficelle il a accroché un fer à cheval et quelques cailloux de formes étranges. Il a semé des marguerites et planté là trois pousses de bambou. Il a repeint en bleu et vert le vieil arbre mort. La voie ferrée regarde d'un air désaffecté grandir ce petit jardin nommé « paradis ». Emeraude, la Meuse endormeuse y a perdu un bras, il croupit sous le vieux pont nommé « le bain des soldats ». Chaque fois que j'y viens un héron me cède la place. Ce midi, l'ombre des roses trémières ondule sous le vent tiédi de septembre.      J'ai rencontré récemment 2 ans après avoir écrit ce poème le créateur de ce petit jardin en bord de meuse monsieur JC de Marolle, un antiquaire parisien qui revient de temps en temps sur la terre de ses ancêtres. Je lui ai fait lire mon poème, il m'a écris ceci : "Bonsoir j'ai mis du temps a trouver je ne suis guère versé  dans cette diablerie d'i

Un elfe passait là

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    Dans un tintement de clochettes un elfe équilibriste passait vif et agile trottinant sur un fil de la vierge. Il était venu voir les étoiles encore endormies elles reposaient là tombées des cieux Que faisaient-ils ? Quelques mouvements et d’étranges lueurs la brume les cachait d'un voile mais quand le soleil se leva ce fut l'ouverture du bal Sirius vint tournoyer aux bras de Bételgeuse Aldébaran avait-t'il retrouvé Vénus trempée de rosée elle brillait encore de mille feux la voltigeuse Altaïr valsait dans les bras d 'Alfa Centauri Soudain faisant tintinnabuler ses clochettes l 'elfe et les étoiles disparurent dans un prisme sur l'oblique d'un long rayon de soleil    

Je te dirai

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  Comment trouverais-je les mots quand je voudrais l'oubli ? Alors pour l'indicible des mots d'emprunts, mots qui hantent mes maudits non-dits. Sûrement pas demain sûrement pas dès l'aube, mais oui, un jour sur le chemin qui va par la montagne et la forêt. Six années et je n'y suis jamais retourné, j'espère que tu reposes en paix. J'aime la terre et ses pierres brutes pleines d'aspérités, mais du marbre lisse et froid sourd la tristesse d'un monde glacé. Là, à l'affleurement, mes sentiments sont comme une roche qui s'effrite, au coeur de la strate brille encore un peu le mica dedans. Avant l'alluvion déposée, avant les coups de vent, avant le coût du temps, on s'était murmuré des je t'aime, je te lisais mes poèmes, tes cheveux roux sur ton corps, c'était de l'or, tu sais, j'en étais fou. Sûrement pas demain sûrement pas dès l'aube, mais oui, un jour de faiblesse sur le chemin qui va par

Ciel de flotte

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    Vertiges et mystères là où le ciel de flotte se déchire et nous décoche des flèches qui sait là-haut ce qui cloche et pourquoi choir d'une Babel et babiller en langue gargouille aux petits monstres biscornus  quand bien même Jacob me présenterai une échelle en verticale monter ou descendre je ne saurais plus. Encore écouter l'orgue  sa légende des siècles pointiller ses notes alors j'arrivai en ce lieu d'anciennes pierres, boiseries et statuaires  aux trompes mystérieuses dont la lumière comme passée au vitrail réclamera de ma voix mes mots tous pâles. Ils tomberont à même la poussière. Relevant la tête et posant à travers moi son regard bienveillant qui traverse les âges tu écriras trois pantoums me dira le sâdhu.