Sous le vent tiédi de septembre

Il a mis de la couleur sur le bord de la rivière, sur un vieux bout de ficelle il a accroché un fer à cheval et quelques cailloux de formes étranges. Il a semé des marguerites et planté là trois pousses de bambou. Il a repeint en bleu et vert le vieil arbre mort. La voie ferrée regarde d'un air désaffecté grandir ce petit jardin nommé « paradis ». Emeraude, la Meuse endormeuse y a perdu un bras, il croupit sous le vieux pont nommé « le bain des soldats ». Chaque fois que j'y viens un héron me cède la place. Ce midi, l'ombre des roses trémières ondule sous le vent tiédi de septembre. J'ai rencontré récemment 2 ans après avoir écrit ce poème le créateur de ce petit jardin en bord de meuse monsieur JC de Marolle, un antiquaire parisien qui revient de temps en temps sur la terre de ses ancêtres. Je lui ai fait lire mon poème, il m'a écris ceci : "Bonsoir j'ai mis du temps a trouver je ne suis guère versé dans cette diablerie d'i...